Vis ma vie aux urgences

Publié le : 04 janvier 20195 mins de lecture

Laissez-moi vous conter l’histoire de celui sans qui ce blog ne serait pas.
Souvenez vous, on l’avait laissé ici, perdu dans la rue. Alors, quand j’ai su qu’il partait en Allemagne, j’ai pris mon courage à deux mains pour lui annoncer que : (attention, roulement de tambour, on arrête de respirer) en Allemagne, parfois (pas partout sinon ce n’est pas drôle), les numéros de maisons se suivent. Oui mon grand, là-bas, pas de pairs d’un côté ni d’impairs de l’autre….Tadaaaaaa, la théorie du big band bis le retour. Oui j’aime rappeler à son souvenir cette aventure épique de « y’a pas de numéro 17 dans la rue ». Chaque allusion à cette joute mirifique entre nous se termine immanquablement en un claquement de porte et un « c’est bon j’ai grandi « .
N’empêche que dans ses yeux de grand, j’ai bien vu, moi, un instant la panique. Une furtive envie de me claquer la porte au nez .J’ai bien entendu, moi, une ultime pointe d’aiguë dans sa voix. Et j’ai aimé. Pas sa panique, ni sa crainte non. J’ai aimé le voir se raccrocher l’espace de quelques minutes encore une fois à moi. Ceci dit tout n’est pas perdu . Quand sa grand mère lui a offert une machine à laver, j’ai demandé « mais pourquoi faire » ? Ce à quoi il a répondu « Ben je sais pas ». Je nous prédis encore de grands moments….
Pendant ce temps là, mes quatre autres chérubins se sont démenés pour que nos vacances soient inoubliables!

fiancee-de-frankenstein-01-gMardi 26, la princesse rêve d’aller à la piscine. Ça tombe bien, moi aussi. La grande veut venir avec nous. Une après midi filles avec mes deux belles, voilà qui me met en joie. C’est sans compter ma scoumoune infernale! Arrivées à la piscine celle-ci est fermée pendant les vacances pour cause de vidange. Il nous reste quatre autres piscines dans notre bonne ville, pas de panique. Mais le comble de l’absurde vient de me tomber dessus, elles sont toutes fermées. Le résultat est sans appel, mes tympans sont morts ce jour-là. Enterrés par les hurlements et les pleurs de la princesse. Après d’âpres négociations, on ira à la piscine jeudi. Quelle inspiration d’insister pour la piscine. On a nagé, on a ri…Mais (sissi ) au moment de partir l’enfant chérie a chu et s’est ouverte le menton…Direction les urgences pour recoudre. J’ai pensé un instant que j’étais persécutée par des gremlins. Mais ça c’était avant…
Avant le vendredi magique!
Vendredi matin, je pars en courses. Les trolls restent à la maison au chaud avec la grande sœur. Bref, je rentre et mon fils ( le petit hein!), heureux de nos retrouvailles, se met à sauter sur le pouf en hurlant « manger manger » (oui d’ordinaire je ne le nourris pas). Tout à sa joie de revoir sa mère partie au moins une heure (vilaine femme), il saute ( pourquoi! mais bordel pourquoi) sur la table basse. Le pouf recule, l’enfant bascule, enfin le corps, sa tête ,elle, vient s’encastrer sur le bord de la table basse……Et qui retourne aux urgences avec un petit garçon bien ouvert au front? Au final, plus de peur que de mal et quelques points de sutures. Alors quelles leçons tirer de tout cela :
Aller deux fois aux urgences en 24h fait potentiellement de vous une mère observée ( nulle, mauvaise, indigne, dépassée…..)
Le gaz hilarant n’a pas le même effet sur les enfants. Quand certaine s’accroche au masque, en redemande et voit des licornes, l’autre se débat pour l’enlever et se transforme en Linda Blair.
Mais surtout la deuxième fois, on vous dit » A demain » .

Ps : il faut juste savoir que Linda Blair notre fils a réédité l’exploit 1 semaine plus tard. Invités nous étions et devant nos yeux médusés il a de nouveau basculé sur une table basse et s’est ouvert l’arcade. Puis il y a deux nuits, il a donné un coup de tête en dormant à un barreau de son lit: verdict un nez en sang….

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